Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Quand on pense aux périodes pré-islamiques à la Mecque, certains noms viennent à l’esprit – comme Abdul-Muttalib, le grand-père du Prophète (BSDL), ou Waraqah bin Naufal. Mais il y a une autre personne importante qu’on se rappelle peu de nos jours: ‘Abdullah bin Jud’an, le premier cousin du père d’Abu Bakr As-Siddiq. Durant les premières années de sa vie ‘Abdullah bin Jud’an n’avait ni succès ni était heureux. En fait, grandissant affamé et pauvre, il était amer par la vie. Pour se consoler ou peut-être par dépit, il s’est tourné vers le mal et commis beaucoup de crimes. Il s’est fait attraper tellement souvent par ses mauvaises actes qu’il était considéré comme étant par la plupart un criminel incorrigible. Les gens ont pensé qu’il était mauvais de nature et qu’il n y avait pas de possibilité qu’il ne pourrait s’améliorer. Tout le monde le détestait, y compris les confrères de son clan, sa famille et même son propre père; lui il retournas cette haine vers eux avec une véhémence égale ou plus grande encore.
Un jour, pendant qu’il marchait dans les vallées de la Mecque, pensant de manière attristante à son existence amère, il a remarqué une petite ouverture dans une montagne, peut-être une entrée à une caverne. Il a pensé qu’il pourrait y avoir quelque chose a l’intérieur de dangereux, peut-être un serpent venimeux. Ce pressentiment ne l’a pas arrêté d’approcher; au contraire, ça l’a encouragé à s’approcher, car sa situation était si désespérée, qu’il a voulu réellement être tué de sorte qu’il ait pu laisser son existence malheureuse.
Quand il est venu près de la bouche de la caverne, il a vu une forme maigre à l’intérieur, et par l’obscurité, il l’a perçue pour être un serpent en position droit, la position la plus favorisée par un serpent venimeux quand il est prêt a attaquer. Pris par la folie, ‘Abdullah bin Jud’an a été terrifié et s’est rendu compte qu’il n’a pas vraiment voulu mourir. Imaginant que le serpent attaquait, il a sursauté, essayant de se défendre d’une morsure mortelle. Après un court moment, il s’est calmé, se rendant compte que c’était seulement lui qui bougeait et que le serpent était parfaitement immobile. Quand il est venu plus près, il s’est rendu compte que c’était seulement une statue d’un serpent, faite en or et avait deux yeux faits d’émeraudes précieuses. Il a délogé les émeraudes et les a prises. Il est alors entré plus profondément dans la caverne, et lisant les écritures qu’il voyait autour de lui, il s’est rendu compte que la caverne était un cimetière pour les rois de la tribu de Jurham. À la tête de chaque tombe était une pierre tombale faite d’or; au-dessus de chaque tombeau été écrit une histoire courte du roi qui a été enterré dessous. Entourant les tombes étaient des trésors d’or, d’argent, de perles, de pierres précieuses et beaucoup d’autres richesses.
‘Abdullah bin Jud’an ramassa quelques petits trésors, fit un signe en dehors de la caverne de sorte qu’il pourrait la trouver encore et alors retourna à son peuple. Il était généreux avec sa richesse récemment découverte, donnant à la famille, aux amis et au nécessiteux. Il était particulièrement généreux en groupant les gens ensemble et en leur servant la nourriture. Avec le temps, il est monté en statut dans la société jusqu’à ce qu’il soit devenu l’un des chefs de Quraish. Toutes les fois qu’il manqua de fonds, il revenait à la caverne et prenait encore plus. Sa générosité s’étendait même à l’extérieur de frontières de la Mecque. Une fois quand les personnes de Ash-Sham (Syrie, Jordanie, Liban et Palestine) souffraient de difficultés ‘Abdullah bin Jud’an envoya 2000 chameaux chargeant chacun avec du blé, des huiles et d’autres provisions. Et chaque nuit, quelqu’un se tenait sur le toit de la Kabaa et criait: « Venez aux bols (remplies de nourriture) de ‘Abdullah bin Jud’an ».
Pourtant, malgré tout cela, le suivant est rapporté à son sujet dans Sahih Moslem. Aishah (que Dieu l’accorde Sa satisfaction) a dit au Prophète (BSDL): « En effet, Ibn Jud’an fournissait de la nourriture (pour les gens) et était hospitalier à son invité. Est-ce que ca va le bénéficié le Jour de Résurrection? » Le Prophète (BSDL) répondu: « Non. En effet, à aucun jour il n’a jamais dit: ‘O mon Seigneur, pardonne mon péché le Jour de la Récompense’. »
BSDL: bénédiction et salut de Dieu sur lui
Traduit de:
Gems and Jewels
Compiled by: Abdul-Malik Mujahid
Publisher: Maktaba Dar-us-Salam
ISBN: 9960-897-59-1
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