Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
1. Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé,
2. qui a créé l’homme d’une adhérence.
3. Lis! Ton Seigneur est le Très Noble,
4. qui a enseigné par la plume [le calame],
5. a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas.
Sourate 96. Al-Alaq (L’Adherence)
Commentaire: Ces versets de la Sourate Al-Alaq sont les premiers versets de La Révélation de Allah -à Lui la puissance et la gloire-. La révélation du Coran a commencé dans la nuit du Lailat-Al-Qadr (Nuit de la Destinée) pendant le Ramadan après le Prophète Muhammad (SAWS) a passé la quarantième année de sa vie. Voici une partie du hadith rapporté dans le Sahih Boukhari:
Aisha (DAS), la mère des croyants dit que le début de l’inspiration divine de l’apôtre d’Allah a été sous la forme de bons rêves qui sont venus comme la lumière du jour (c’est à dire vrai) et puis l’amour de la solitude lui a été accordé. Il allait en solitude dans la grotte de Hira ‘(près de La Mecque), où il avait l’habitude d’adorer (Allah seul) en continu pendant plusieurs jours avant son désir de voir sa famille. Il prenait avec lui de la nourriture pour le séjour et ensuite revenait à (son épouse) Khadija pour prendre sa nourriture à nouveau, jusqu’à ce que tout à coup la vérité descende sur lui alors qu’il était dans la grotte de Hira.
L’ange vint à lui et lui a demandé de lire. Le Prophète répondit: “Je ne sais pas lire”. Le Prophète a ajouté: “L’ange m’a pris (de force) et me serra si fort que je ne pouvais plus le supporter. Il m’a alors libéré et me demanda à nouveau de lire et je lui ai répondu, “Je ne sais pas lire”. Il me rattrapa et me serra une deuxième fois jusqu’à ce que je ne puisse plus le supporter. Il m’a alors libéré et me demanda à nouveau de lire, mais encore une fois je lui ai répondu, “Je ne sais pas lire”. Il m’a pris pour la troisième fois et me serra, puis me relâcha et dit: “Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis! Ton Seigneur est le Très Noble,” … (Bukhari, I, No. 3; VI, No. 478; Muslim I, No. 301.)